Au début d’eSMART, comment étaient organisées les ventes et quels sont les challenges que tu as dû surmonter au fur et à mesure de ces 10 années ?
« La première tâche qui m’a été donnée a été de créer une liste de prix et puis, pour démarrer l’activité nous avons fait un panneau de démonstration, celui connu aujourd’hui mais moins professionnel. Ensuite il a fallu téléphoner à des clients, montrer notre produit, vraiment une stratégie de base – aller sur le terrain, récupérer des retours clients, essayer d’apprendre de ses clients et ainsi adapter le produit. Par ailleurs, un changement important a été de changer l’interface graphique qui était assez technique, nous l’avons rendue plus simple d’accès ce qui permet à tout un chacun d’utiliser l’écran.
La société a dû gérer la croissance. S’assurer de pouvoir couvrir tous les coûts en grandissant, en ayant des besoins évidemment de back-office – admin, RH, et également de R&D – pouvoir s’assurer d’avoir assez de moyens financiers pour finir les mois. Donc c’est un gros challenge qui n’a pas disparu certes, mais qui est devenu moins aléatoire. Durant certaines périodes de la vie d’eSMART nous devions attendre certains contrats pour être relativement sereins et aujourd’hui, c’est toujours un peu le cas sur de très gros contrats mais nous lissons le risque en ayant 10 commerciaux en Suisse et 2 à l’étranger. »